Le gouvernement gabonais, sous l’impulsion du Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema, a décidé d’engager une refonte profonde du système de remboursement des médicaments assuré par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS). Cette réforme vise à garantir une prise en charge plus équitable, transparente et durable pour tous les assurés, alors que l’organisme est confronté à des difficultés systémiques.
L’annonce intervient dans un contexte de critiques persistantes concernant la gestion de la CNAMGS et la suspension récente de la délivrance des médicaments par des pharmaciens, en raison d’un cumul de dettes et de retards de paiement. Cette suspension, qui avait pris effet en janvier 2025, avait paralysé l’accès aux soins pour des milliers d’assurés, suscitant une vive préoccupation au sein de la population et des professionnels de la santé.Le Professeur Adrien Mougougou, Ministre de la Santé, a clôturé les travaux sur cette réforme en réaffirmant l’ambition du gouvernement de moderniser le secteur social. « La CNAMGS doit redevenir un symbole de confiance. Le patient gabonais ne doit plus avoir à choisir entre se soigner et se nourrir », a-t-il déclaré, soulignant la priorité accordée à la santé et au bien-être social.
De son côté, Nadine Nathalie Awanang épouse Anato, Ministre des Affaires Sociales et de l’Inclusion, a souligné la nécessité de corriger les dysfonctionnements avec diligence pour que chaque Gabonais puisse bénéficier des prestations sociales sans entrave. Des pistes de modernisation incluent notamment l’utilisation d’un code QR pour la nouvelle liste des médicaments remboursables, visant à améliorer la transparence et l’accès aux droits.Cette réforme, qui fait suite à un appel à l’action urgent du Chef de l’État, le Général Oligui Nguema, marque un tournant décisif dans la politique sociale du Gabon. Les populations attendent désormais la mise en Å“uvre rapide des mesures promises pour restaurer la confiance entre la CNAMGS et les professionnels de la santé, assurant ainsi l’accès inaliénable aux médicaments essentiels.
La Rédaction


Commentaires