Le Ministère de l’Environnement, de l’Écologie et du Climat a annoncé aujourd’hui un renforcement significatif de la législation concernant les sacs plastiques à usage unique sur le territoire national. Conformément à l’Article 5 de l’Ordonnance n°0012/PR/2024 du 26 février 2024, ratifiée par la Loi n°009/2024 du 5 août 2024, la production, l’importation, la commercialisation, la distribution, la détention et l’utilisation de tous les sacs plastiques à usage unique sont désormais strictement interdites sur l’ensemble du territoire gabonais.

Cette interdiction s’étend également à l’abandon ou au rejet de ces sacs plastiques dans la voie publique, dans les eaux ou tout autre lieu non approprié, soulignant la volonté du gouvernement de lutter contre la pollution sous toutes ses formes.Cependant, des exceptions sont prévues, conformément à l’Article 6 de ladite Ordonnance. Certaines catégories de sacs plastiques à usage unique demeurent autorisées, notamment ceux destinés à :l’usage médical et pharmaceutique ;l’usage industriel et agricole ;la collecte des déchets ;l’usage alimentaire.Les cabas en plastique réutilisables sont également exclus de cette interdiction, encourageant ainsi l’adoption de solutions plus durables. Tous les autres types de plastiques expressément exclus ne sont pas mentionnés dans le communiqué.
Le Ministère attire une attention particulière sur les graves conséquences écologiques et sanitaires des déchets plastiques. Ces conséquences incluent l’obstruction des caniveaux, la pollution des cours d’eau, la menace sur la biodiversité, les risques d’inondation et la présence de microplastiques dans la chaîne alimentaire, qui présentent des effets néfastes sur la santé humaine.Face à cette urgence environnementale, le Gouvernement réaffirme son engagement ferme et appelle à une mobilisation générale.
Les citoyens, les opérateurs économiques, les distributeurs, ainsi que les institutions publiques et privées sont invités à respecter scrupuleusement la réglementation en vigueur.Cet engagement collectif est perçu comme une responsabilité partagée, essentielle pour construire un Gabon plus propre, plus sain et plus durable. Cette initiative marque une étape cruciale dans la politique environnementale du pays, visant à préserver ses ressources naturelles et à améliorer la qualité de vie de ses citoyens.
La Rédaction


Commentaires