Sylvia et Noureddin Bongo, respectivement épouse et fils aîné de l’ancien président gabonais Ali Bongo, ont été libérés sous condition. D’après le procureur général, cette décision a été prise en raison de préoccupations liées à leur santé, selon les informations fournies par leurs avocats.Depuis leur arrestation en août 2023, suite au coup d’État qui a destitué Ali Bongo, Sylvia et Noureddin Bongo ont été détenus pour des faits de détournements, blanchiment d’argent et autres.
Leurs avocats ont dénoncé des actes de torture, y compris des violences physiques subies par Noureddin Bongo, qui a notamment souffert d’une perforation du tympan, ainsi que des traitements dégradants et un manque de soins médicaux adéquats. Une enquête a été ouverte en France pour examiner ces allégations de torture qui n’ont toujours pas été confirmées. Certains ont d’ailleurs vu en celà une façon de mettre la pression sur la justice gabonaise.La libération provisoire de Sylvia et Noureddin Bongo se déroule dans un contexte où la justice gabonaise souhaite mener à bien le procès.
« La liberté est le principe et la détention, l’exception. Cette mise en liberté provisoire, ordonnée pour des raisons médicales, s’inscrit dans le strict respect des articles 132 et 143 du code de procédure pénale. Je précise également que cette mesure n’interrompt en rien le cours normal de la procédure, qui se poursuivra jusqu’à la tenue d’un procès équitable », a souligné le Procureur Général.
La Rédaction
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