L’insécurité, un problème grandissant au Gabon, a été au cœur d’un débat télévisé. Les discussions ont mis en lumière un point de vue qui s’éloigne des seules responsabilités étatiques pour se concentrer sur l’importance des choix individuels et collectifs. C’est le Révérend Francis Michel MBADINGA, leader de l’église évangélique Béthanie au Gabon, qui en a fait montre.
Selon le leader religieux, l’insécurité n’est pas uniquement le résultat de politiques gouvernementales. Il a insisté sur le fait que l’homme, en tant qu’agent moralement libre, est au centre de cette problématique. Il a notamment pris l’exemple d’une adolescente retrouvée dehors à minuit, exposée à de nombreux dangers. Pour lui, la responsabilité première revient aux parents, qui auraient dû veiller à ce que leur enfant soit en sécurité à une heure aussi tardive.Cette perspective remet en question la tendance à ne blâmer que l’État, soulignant que les citoyens ont également leur rôle à jouer. Il a été argumenté que des choix quotidiens peuvent influencer le niveau de sécurité au sein de la société. Bien que les politiques publiques soient essentielles, l’intervenant a souligné que chaque individu a la capacité de faire pencher la balance vers un environnement plus sûr en faisant des choix responsables.
L’orateur a conclu en élargissant le cercle des responsabilités. Il a appelé à une prise de conscience collective, impliquant les citoyens, les familles, les chefs traditionnels, les chefs religieux, et même les forces de l’ordre. L’idée est que tous les maillons de la société doivent agir de concert pour réduire l’insécurité. La solution réside dans un effort combiné, où chaque acteur, à son niveau, contribue à un environnement plus sûr pour tous.Cette analyse, qui met l’accent sur la responsabilité individuelle et collective, ouvre une nouvelle piste de réflexion sur la manière d’aborder la lutte contre l’insécurité au Gabon.
La Rédaction
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