L’annonce de la nomination d’Henri-Claude Oyima en tant que Ministre d’État, Ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations chargé de la lutte contre la vie chère, dans le premier gouvernement de la Cinquième République, marque un tournant stratégique dans la gouvernance économique du Gabon.Président-directeur général du Groupe BGFIBank, l’un des plus grands groupes bancaires de la sous-région, Henri-Claude Oyima apporte au gouvernement une expertise exceptionnelle.
Sa carrière débute à la Citibank de New York, mais il rejoint rapidement sa filiale gabonaise. En 1983, il intègre Paribas Gabon comme directeur général adjoint. À seulement 29 ans, en 1986, il devient administrateur-directeur général de cette institution. C’est sous son impulsion que la banque se transforme profondément pour devenir, en 1996, la Banque gabonaise et française internationale (BGFIBank), une entité aujourd’hui incontournable avec 21 sociétés et 10 marques réparties sur plusieurs pays.Henri-Claude Oyima était également président de la Fédération des Entreprises du Gabon (FEG), ce qui fait de lui un acteur central du secteur privé et du dialogue économique national.
Son entrée dans le gouvernement du président Brice Clotaire Oligui Nguema est perçue comme un saut qualitatif majeur, tant par les experts que par les observateurs.Le nouveau ministre devra faire face à des défis cruciaux : redynamiser l’économie, restaurer l’équilibre des finances publiques, maîtriser la dette et surtout, répondre aux préoccupations sociales liées à la cherté de la vie. Il faut rappeler qu’Henri-Claude Oyima a déjà joué un rôle déterminant dans l’opération Mouele, une initiative stratégique visant au reprofilage de la dette gabonaise.Sa nomination est donc porteuse d’espoir pour une gestion plus rigoureuse, innovante et tournée vers le bien-être des populations. Les attentes sont grandes, mais le parcours du nouveau ministre laisse présager une action à la hauteur des ambitions de cette nouvelle République.
La Rédaction


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