Une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux a récemment soulevé de vives questions concernant la gestion des fonds alloués à des projets de développement dans la province de la Nyanga, et plus particulièrement à Tchibanga. Dans cette vidéo, Armel Mickala, natif de la province , exprime sa déception et sa colère face à ce qu’il qualifie de manque de transparence et de résultats tangibles.
Fils de la province, Armel MICKALA dénonce la disparité entre les sommes d’argent, qui se chiffreraient en milliards, prétendument investies dans la province et la réalité sur le terrain. Il filme plusieurs sites, dont une aire de jeux pour enfants et des bâtiments administratifs, pour illustrer son propos.Selon lui, la cour du tribunal de Tchibanga a été aménagée de manière superficielle, avec un simple espace de jeux dont la valeur ne correspondrait en rien aux montants annoncés. Il s’interroge sur l’utilisation des fonds publics, demandant ce que représentent ces travaux qui semblent n’être qu’une couche de peinture sur des structures existantes, plutôt qu’un développement de fond.
Armel MICKALA poursuit en ciblant des responsables politiques et administratifs, les accusant de se disputer le pouvoir sans pour autant se soucier du bien-être de la population. Il souligne que d’autres provinces ont bénéficié de projets d’envergure, tandis que la Nyanga semble avoir été oubliée, avec des travaux qui ne correspondent pas aux besoins réels. Il cite par exemple la caserne des sapeurs-pompiers comme un rare projet terminé surtout sous l’impulsion du Chef de l’État Oligui Nguema, mais insiste sur l’état archaïque d’autres infrastructures.
C’est pourquoi il appelle le Président de la République à prendre conscience de la situation. Il conclut en affirmant que la population de la Nyanga ne restera pas silencieuse face à cette situation.Cet appel à la transparence et à la redevabilité a trouvé un écho sur les réseaux sociaux. Il reste à voir comment les autorités réagiront à ces accusations et si des enquêtes seront menées pour faire la lumière sur l’utilisation des fonds publics à Tchibanga.
La Rédaction
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