Le ministre d’État, ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Logistique, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, a annoncé la création imminente par l’État , d’un Centre national de contrôle technique automobile. Cette initiative vise à reprendre le contrôle de l’inspection des véhicules, un secteur aujourd’hui dominé par des entités privées. L’objectif principal est de mettre fin à la prolifération des « cercueils roulants » sur les routes gabonaises et de réduire les accidents liés à l’inaptitude des véhicules à circuler.
Un secteur privatisé, une sécurité menacée:
Actuellement, l’inspection technique des véhicules est confiée à des acteurs privés. Cette privatisation, censée fluidifier le processus, a malheureusement conduit à un système où l’intégrité et la sécurité sont souvent compromises. Les rapports font état de visites techniques délivrées à des véhicules manifestement en mauvais état, posant un risque majeur pour tous les usagers de la route. Cette situation a conduit à une détérioration de la sécurité routière et à une augmentation des accidents. Le ministre Manfoumbi Manfoumbi a souligné cette dérive, décrivant la situation actuelle comme un « scandale » qui met en danger la vie des citoyens.
Un retour à la responsabilité de l’État:
Avec la mise en place du Centre national, l’État gabonais entend reprendre ses prérogatives et assurer la conformité des véhicules aux normes de sécurité. Ce centre aura pour mission d’effectuer des inspections techniques rigoureuses, impartiales et conformes aux standards internationaux. L’objectif est de s’assurer que seuls les véhicules aptes à circuler obtiennent la précieuse visite technique.La création de ce centre marque un changement de stratégie radical pour le Gabon. Il ne s’agit plus seulement de sensibiliser les conducteurs, mais de s’attaquer à la racine du problème en garantissant que les véhicules en circulation respectent les critères de sécurité.
Cette initiative s’inscrit dans une politique plus large de modernisation du secteur des transports, visant à améliorer la sécurité routière et à assainir un secteur souvent décrié.Le ministre Manfoumbi Manfoumbi a précisé que le Centre national de contrôle technique automobile sera équipé d’outils de pointe et emploiera du personnel qualifié pour assurer la fiabilité des inspections. Les conducteurs pourront ainsi avoir la certitude que leur visite technique est le résultat d’une évaluation honnête et approfondie de l’état de leur véhicule.
La Rédaction
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