Selon le communiqué final du conseil des ministres du jeudi 4 juin présidé par le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema, le Conseil a pris bonne note de la communication relative à la grave crise économique et sociale que traverse La Poste S.A., mettant en péril la continuité du service public et plus de 500 emplois sur tout le territoire. Les audits révèlent une gouvernance défaillante : masse salariale excessive, quasi-absence de recettes, recrutements non justifiés, primes illégales, absence de reddition des comptes et non-respect de la réglementation en vigueur.
L’entreprise dépend entièrement des subventions de l’État, devenues insuffisantes pour couvrir les charges salariales dès juin 2025. Face à cette situation critique, le Conseil a pris bonne note du plan de relance exigé par le Ministre sous sept jours, ainsi que la convocation d’un Conseil d’Administration exceptionnel.
Aussi, le Conseil a-t-il approuvé la mise en œuvre des quatre mesures urgentes notamment un audit externe indépendant, un plan de restructuration incluant des départs volontaires, un mécanisme de défaisance pour alléger la trésorerie, et un accompagnement social préventif. Il s’agit de préserver le service public, d’éviter des troubles sociaux et de mettre fin à une gestion budgétairement et socialement insoutenable.
La Rédaction


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