Les artistes gabonais, tous secteurs confondus, ne vivent toujours pas de leurs Å“uvres. Ils pointent du doigt le ministère de la culture, qu’ils estiment être la cause de la situation de négligence dans laquelle ils se trouvent depuis des années.
Pour rappel, il existe la loi n°1/87 du 29 juillet 1987, qui a pour ambitions d’organiser, encadrer, collecter, répartir et redistribuer les droits d’auteur et les droits voisins aux potentiels bénéficiaires. Cependant depuis 34 ans, elle peine encore à s’appliquer, cette loi pour protéger les artistes et leur permettre de vivre de leurs arts, n’est pas effective.
Malgré tous les mouvements de grève observés par les artistes gabonais pour manifester leur mécontentement et dénoncer leur situation de précarité, les acteurs de l’art au Gabon n’ont toujours pas obtenu gain de cause. Et le ministère de tutelle semble ne point s’en soucier.
Récemment, à l’occasion de son passage à l’émission « Face à vous », le ministre de la Culture et des Arts, Michel Menga M’Essone a indiqué que la simple mise en place d’un texte ne suffit pas à régler le problème des droits d’auteurs. C’est donc compliqué pour ce dernier de mettre en application les droits d’auteurs.
«Les droits d’auteur, c’est vaste. C’est compliqué à mettre en application. Dans tous les pays de la sous- région, vous pourrez vous renseigner, les problèmes sont quasiment les mêmes parce c’est complexe, ce n’est pas simple. Et au Gabon, c’est la même chose», a prévenu Michel Menga concernant ce dossier qui fait couler beaucoup d’encre et de salive au Gabon.
Bien que les artistes soient impatients d’acquérir les droits d’auteurs et pensent même à changer de ministre pour espérer voir leurs conditions s’améliorer, le ministre actuel dit travailler d’arrache-pied pour régler définitivement ce problème.
FGM
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