Les autorités gabonaises sont en état d’alerte maximale suite à la confirmation d’une pollution aux hydrocarbures touchant le littoral, notamment entre les localités de Mayumba et Mayonami. L’étendue de cette contamination par du pétrole brut est estimée à une bande de 70 à 100 km le long des côtes.L’alerte initiale, reçue le 23 septembre 2025, a été suivie de missions d’investigation rapides.
Dès le 24 septembre, un survol aérien a détecté une nappe d’hydrocarbures à la dérive. L’Agence d’Études et d’Observations Spatiales (AGEOS) a par la suite retracé la présence de cette pollution par satellite dès le 12 septembre, à la frontière des zones économiques exclusives du Gabon et du Congo. L’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) a également confirmé l’échouage du pétrole au sol.
Risques Écologiques et Socio-Économiques:
Malgré un caractère initialement dispersé de la pollution, le Ministère de l’Environnement met en garde contre des conséquences potentiellement graves :Contamination de la faune et des écosystèmes côtiers;Perturbation des activités socio-économiques comme la pêche, le tourisme et la baignade;Altération de la qualité de l’eau.
Réponse d’Urgence du Chef de l’État:
Face à l’urgence, le Président de la République, S. E. Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a instruit la convocation d’une session extraordinaire du Comité Technique du Conseil National de la Mer (CNM). L’objectif est de mener une enquête environnementale approfondie et de coordonner les actions.
Le CNM a reçu la mission claire de :Mettre en place un couloir de surveillance environnementale.Coordonner la dépollution de tout le littoral impacté.Déterminer l’origine et les responsabilités de cette pollution.Assurer la collecte et le traitement des déchets de dépollution.En attendant les résultats d’analyses poussées (notamment l’analyse isotopique des échantillons de pétrole brut), le Ministre en charge de l’Environnement appelle la population riveraine à la vigilance.
Il est recommandé de limiter temporairement l’usage des ressources naturelles dans les zones touchées, incluant la pêche, la baignade et la collecte de produits forestiers.Le Gouvernement insiste sur le fait que seules les informations émanant de la République Gabonaise font foi et s’engage à communiquer sur l’évolution de la situation.
La Rédaction


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