Par l’entremise du ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation, Hermann Immongault, le gouvernement a établi la formalisation d’une augmentation substantielle des indemnités des responsables de quartiers à l’échelle nationale, respectant ainsi une promesse du Président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma, actuellement Président élu de la République.
« Le Chef de l’État a souhaité corriger une injustice structurelle en réévaluant la rémunération de ces agents indispensables de l’administration », a affirmé Hermann Immongault, précisant que cette réforme fait suite à des mesures déjà mises en place au profit des chefs de village.Les nouvelles grilles d’indemnisation, intégrées dans la loi de finances rectificative pour 2025, visent à réduire les disparités entre les collectivités. Les réévaluations diffèrent considérablement selon les provinces.
À Libreville, l’indemnité passe de 100 000 à 130 000 FCFA. Owendo et Akanda recevront désormais 80 000 FCFA, au lieu de 50 000 FCFA précédemment. Dans le Haut-Ogooué, Moanda passe de 40 000 à 70 000 FCFA, Franceville de 15 000 à 45 000 FCFA, et Mounana de 25 000 à 55 000 FCFA. Des communes plus modestes, telles que Boumango et Lékoni, connaissent également des hausses notables, atteignant respectivement 41 365 FCFA et 35 000 FCFA.Dans le Moyen-Ogooué, les chefs de quartier de Lambaréné et Ndjolé percevront désormais jusqu’à 45 000 FCFA. À Fougamou (Ngounié), l’indemnité s’élèvera à 63 335 FCFA, tandis qu’à Lébamba, elle atteindra 46 670 FCFA.
Dans la Nyanga, Mayumba et Ndindi recevront 60 000 FCFA, contre 50 000 FCFA à Tchibanga et Moabi.L’Ogooué-Ivindo n’échappe pas à cette mesure, avec Makokou à 50 000 FCFA et Mékambo à 40 000 FCFA. Dans l’Ogooué-Lolo, les communes de Koulamoutou, Lastoursville et Iboundji bénéficieront d’indemnités plafonnant à 46 670 FCFA.Port-Gentil et Gamba, dans l’Ogooué-Maritime, affichent parmi les augmentations les plus importantes, avec respectivement 105 000 et 110 000 FCFA. Enfin, au Woleu-Ntem, Bitam atteint 50 000 FCFA, Oyem 46 670 FCFA et Minvoul 45 670 FCFA.Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large de réorganisation de l’administration territoriale, où l’État central aspire à se rapprocher davantage des citoyens grâce à des relais renforcés, mieux formés et justement rémunérés. C’est également une étape cruciale vers une décentralisation véritablement effective et équitable.
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