Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, a officiellement dévoilé, ce mercredi 26 février 2025, les neuf membres de l’Autorité de contrôle des élections et du référendum (ACER). Cet organe indépendant a pour mission d’assurer la régularité des scrutins à venir, en veillant à la bonne application des dispositions du Code électoral. Cette annonce marque une avancée significative dans le processus de mise en place de cette institution clé pour le bon fonctionnement démocratique du pays.
Après un appel à candidatures ayant suscité un fort engouement, 256 dossiers ont été enregistrés. Parmi eux, 30 candidats ont été présélectionnés, incluant 11 femmes et 19 hommes. Cette étape a été suivie d’enquêtes de moralité rigoureuses, permettant d’identifier les neuf personnes retenues pour siéger au sein de l’ACER. Ces derniers auront la responsabilité de superviser l’ensemble des opérations électorales et de garantir la transparence du processus.Les personnalités sélectionnées sont Scholastique Laurencia Ayoli Letsina, Marius Bondji Chamba, Daniel Franck Idiata, David Ikogou-Mensah, Wenceslas Mamboundou, Lydie Mamiaka, Jean Minko, Marius Ndong Ondo et Ange Claude Nkoghe.
Leur nomination officielle interviendra après un délai de 48 heures, durant lequel les candidats non retenus peuvent déposer un recours gracieux auprès du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité. Passé ce délai, un décret présidentiel viendra entériner leur entrée en fonction.L’ACER joue un rôle crucial dans l’organisation des scrutins. Elle est chargée de superviser l’ensemble du processus électoral, depuis la constitution des listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats. De plus, elle veille au bon fonctionnement des commissions locales et s’assure du respect des règles en vigueur.
Son indépendance et sa neutralité sont essentielles pour garantir la crédibilité des élections et renforcer la confiance des citoyens.Afin de préserver cette impartialité, le cadre juridique interdit l’accès à l’ACER aux membres du gouvernement, aux élus, aux responsables administratifs, ainsi qu’à toute personne soumise à un statut particulier. Cette mesure vise à éviter toute ingérence politique et à garantir une gestion impartiale du processus électoral. L’objectif est d’assurer des élections libres et transparentes, à l’abri de toute influence partisane.Avec la mise en place de cet organe, les autorités entendent renforcer la démocratie et la stabilité institutionnelle du pays. Le défi pour les membres de l’ACER sera désormais d’exercer leurs missions avec rigueur et indépendance, dans un contexte où la transparence électorale demeure une préoccupation majeure pour les citoyens et les acteurs politiques.
Ombreta MBOUYOU, journaliste stagiaire école


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