Sous la haute présidence de Brice Clotaire Oligui Nguema, le palais présidentiel a accueilli ce jeudi un Conseil des ministres charnière. Au-delà des affaires courantes, une annonce majeure a marqué la session : la réappropriation imminente du secteur des jeux de hasard par l’État gabonais, via la création d’un opérateur public dédié.Cette décision s’inscrit dans une volonté de rupture avec les pratiques antérieures. Jusqu’ici caractérisé par une gestion dont les retombées échappaient en partie au contrôle public, le segment des jeux de hasard fait l’objet d’une reprise en main stratégique.
Selon la présidence, ce « choix souverain » vise à capter des flux financiers importants qui, jusqu’alors, profitaient insuffisamment au Trésor public.Loin d’être une simple mesure budgétaire, cette réforme se veut un moteur de développement social. Le gouvernement a précisé que les recettes générées seront directement réinjectées dans :Les politiques sociales et éducatives, finançant ainsi des projets concrets pour la jeunesse et les infrastructures.La création d’emplois nationaux, en privilégiant l’expertise locale dans la gestion du futur opérateur.La sécurité économique, en assurant une traçabilité totale des transactions.Le Chef de l’État a également insisté sur la dimension éthique de cette transition.
Le secteur des jeux présente des risques sociaux élevés, notamment l’addiction. En nationalisant la régulation, l’État entend instaurer un cadre strict pour protéger les populations vulnérables tout en transformant un enjeu de régulation en un véritable levier de bien-être collectif.Avec cette réforme, le Gabon réaffirme sa détermination à maîtriser ses ressources et à mettre chaque secteur d’activité au service exclusif du développement national.


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