Dans un communiqué datant du 23 octobre rendu public par le porte-parole du CTRI le lieutenant-colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, il est mentionné la dissolution du Haut-Commissariat de la République. Une administration mise en place au sein de la présidence de la République par l’ancien Chef de l’État Ali Bongo Ondimba.
Il s’agit là encore d’un message fort envoyé par le Chef de l’État Oligui Nguéma et le CTRI dans leur volonté d’assainir et réduire drastiquement le train de vie de l’Etat. » Le CTRI a décidé de la dissolution du Haut-Commissariat Général de la République. De même la mediature de la République est désormais réduite au médiateur de la République et à son adjoint », a déclaré le porte-parole du CTRI.
L’ordonnance portant création et organisation de ladite institution était prise en application des dispositions des articles 47 et 52 de la Constitution.Au terme des dispositions dudit texte, le Haut- Commissariat de la République est un organe qui assiste le Président de la République dans l’évaluation, le suivi, la mise en œuvre de son action politique.Le Haut-Commissariat de la République était notamment chargé :
-d’engager, dans le cadre des prérogatives reçues du Président de la République, les missions de suivi, d’observation et de relais de son action politique ;
-d’interagir avec les institutions politiques et les acteurs de la vie publique sur la stabilité et les modalités de maintien des valeurs démocratiques ;
-d’assurer une veille sur l’état de la situation politique au niveau national avec l’ensemble des acteurs de la vie politique ;
-de proposer les modalités de réalisation de l’Action Politique du Président de la République ;
-de dresser des rapports et bilans de l’activité politique du Président de la République ;
-promouvoir l’animation du débat politique auprès des populations dans le cadre des prérogatives qui lui sont conférées.
Le Haut-Commissariat de la République était ainsi rattaché au Président de la République à qui les membres rendent directement compte et était composé d’une cinquantaine de hautes personnalités de la République. Certains compatriotes avaient vu en cette entité un gouvernement bis.


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