Réunis en séance plénière au début de l’après-midi, les députés gabonais ont marqué une étape significative dans la poursuite des réformes institutionnelles. Sous la présidence de Michel Régis ONANGA M. NDIAYE, Président de l’Assemblée nationale, les élus ont procédé à l’adoption unanime de quatre rapports cruciaux, traduisant un large consensus politique.​Ces rapports, élaborés par les Commissions Générales provisoires des lois et des finances, portaient sur des textes majeurs pour la gouvernance du pays.
Ils incluent le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, le projet de loi organique définissant l’organisation et les attributions du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC), ainsi que la loi portant création de la société Lancaster RE-NDAMA.L’événement le plus attendu était sans doute l’examen du projet de loi de finances 2026 en nouvelle délibération. Ce texte, présenté par le ministre d’État, Henri Claude OYIMA, a fait l’objet de discussions approfondies, notamment autour de la Taxe Forfaitaire d’Habitation (TFH). Les Représentants du peuple ont formulé plusieurs recommandations clés : l’intensification d’une campagne de communication gouvernementale responsable, la recherche de sources alternatives de financement pour le Fonds d’initiative et de Développement (FID), et l’affinement du mode de liquidation de la TFH selon les zones.​
En clôture des débats, le ministre Oyima a tenu à rassurer les députés quant à la prise en compte de leurs préoccupations. « Nous prenons en compte vos recommandations. Le Gouvernement est conscient de la situation sociale du pays et consent des efforts pour y remédier », a-t-il affirmé, soulignant l’engagement de l’Exécutif à soutenir la population.L’adoption de l’ensemble de ces textes s’inscrit dans la volonté des pouvoirs publics de renforcer le cadre institutionnel et consultatif de l’État.


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