Face à un contexte économique mondial exigeant et à des contraintes budgétaires internes importantes (60 % des recettes absorbées par la dette, 35 % par les salaires), le Gouvernement gabonais met en Å“uvre la Taxe Forfaitaire d’Habitation (TFH). Loin d’être une mesure d’austérité, cette réforme est présentée comme un choix politique souverain visant à protéger le modèle social du pays tout en finançant son développement essentiel.​
Un Refus de l’Austérité Brutale:​
Le message est clair : le Président de la République a fait le choix de la solidarité nationale. Contrairement aux recommandations classiques d’austérité (notamment du FMI), l’État refuse catégoriquement les licenciements de fonctionnaires et maintient intégralement les bourses étudiantes. La TFH est l’alternative souveraine pour mobiliser des ressources internes, affirmant la volonté de financer le développement sans affaiblir les ménages ni subir des diktats extérieurs.La philosophie de la TFH est de « Contribuer pour Bâtir ». Il s’agit d’assurer le financement de services publics vitaux qui n’ont plus de marge de manÅ“uvre budgétaire, notamment la propreté urbaine et l’aménagement des quartiers.​ La taxe est progressive. Les foyers des quartiers populaires ne paieront qu’une contribution modeste (environ 500 à 1 000 FCFA par mois), tandis que les zones les plus aisées contribueront davantage (jusqu’à 30 000 FCFA).
Les 22 milliards de FCFA de rendement annuel attendus financeront directement :La salubrité publique (villes propres comme Libreville, Owendo, Akanda).L’aménagement de quartier (voirie secondaire, protection contre les pluies).Le logement social.​Afin de garantir une large participation (incluant le secteur informel), la TFH sera prélevée mensuellement via la facture de la SEEG. Les fonds collectés seront ensuite répartis de manière sécurisée et automatique : une part ira au Trésor pour les grands travaux d’investissement, et une autre part directement aux collectivités locales (mairies) pour l’entretien de proximité.​La TFH est un pacte de responsabilité pour moderniser le pays sans sacrifier les Gabonais.« Un petit effort pour de grands changements. »


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