Disposant pourtant d’une capacité de production pouvant alimenter la sous-région Afrique centrale, l’entreprise la Santé Pharmaceutique est implantée au Gabon depuis 6 ans dans la zone de la Zone d’investissement Spécial de Nkok. Mais en dépit d’une approbation de bonne pratique de fabrication des médicaments génériques des services compétents et de l’OMS, la Santé Pharmaceutique fait face à un manque de volonté des autorités compétentes gabonaises de tisser un partenariat véritable avec la structure.
Au sein de la chaîne de distribution, ladite entreprise ferait face au »mauvais cœur » de certains agents du ministère de la Santé et des Affaires sociales qui exigeraient à tout prix de recevoir des rétro commissions. Pourtant l’entreprise se dit prête depuis plusieurs années à participer à la politique gouvernementale en matière d’accès et de distribution de médicaments sur l’ensemble du territoire national.
La Santé Pharmaceutique a la capacité de produire notamment le Sartem-L (antipaludéen), le Sacetam (antidouleur et contre la fièvre), le Sanalben (contre les vers intestinaux), Lacotrim (antibiotique indiqué dans des infections bactériennes), le Fluconam (contre les mycoses) et le Laprofen ( anti-inflammatoire).« Nous fabriquons les médicaments génériques et dans tout le processus de fabrication, nous faisons des tests de contrôle de qualité de nos matières premières que sur les produits semi-finis et des produits finis. Donc nos tests d’analyses, contrôles qualité s’assurent et garantissent la pureté des matières premières, la très bonne qualité du produit fini.
Nous ne travaillons pas seuls, nous travaillons avec les entités compétentes dans le domaine pharmaceutique notamment l’Agence de médicament et l’OMS qui bien sûr sont là pour vérifier toutes nos activités et toutes nos données scientifiques pour que les validations les approbations nous soient sonnées », a expliqué Dr Fleur Victoire Temoazango Koumambongo, chargé à la production de la Santé Pharmaceutique. «On souhaiterait que les choses s’améliorent, que les choses changent parce que nous fabriquons les médicaments de très bonne qualité, nous respectons les normes, les bonnes pratiques de fabrication, les normes de qualité nationale, européennes et internationales ».
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