Le processus législatif gabonais a marqué une étape significative le vendredi 12 décembre dernier, avec l’adoption, à l’unanimité des élus présents, de la loi d’habilitation par l’Assemblée Nationale. La séance plénière décisive, qui a été consacrée à l’examen et au vote de ce texte crucial, était présidée par l’honorable Michel Régis ONANGA M. NDIAYE, Président de l’Assemblée Nationale.Cette adoption confère une prérogative essentielle au pouvoir exécutif.
En effet, le texte voté par les députés autorise expressément le Président de la République à légiférer par ordonnance pendant la période de l’intersession parlementaire. Ce mécanisme constitutionnel permet au gouvernement de garantir la continuité de l’action publique et de prendre des mesures d’urgence ou techniques, sans nécessiter la convocation immédiate des chambres.L’importance de cet événement a été soulignée par la présence de membres du Gouvernement. Étaient notamment présents pour suivre les travaux de la représentation nationale : Le ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, chargé de la lutte contre la Vie Chère, Henri Claude OYIMA. Le ministre de la Réforme et des Relations avec les Institutions, François NDONG OBIANG.
L’unanimité du vote en faveur de la loi d’habilitation témoigne d’un consensus politique fort entre l’exécutif et le législatif sur la nécessité d’assurer une gestion efficace de l’État et de disposer d’outils législatifs souples pour répondre aux défis nationaux, notamment dans les domaines économique et social. Cette loi entre en vigueur immédiatement, permettant au gouvernement de se préparer à utiliser ces nouvelles facultés durant la période de suspension des travaux parlementaires.


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