Le partenariat entre l’État gabonais et le groupe de BTP EBOMAF pour la gestion de la Compagnie Nationale de Navigation Intérieure et Internationale (CNNII) a pris fin. Après plus d’un an sans progrès, les deux parties ont choisi de résilier la convention de concession signée en février 2024. Cette décision permet à EBOMAF de se recentrer pleinement sur son cœur de métier : la construction et la réhabilitation des infrastructures routières du pays.
La convention, qui prévoyait la modernisation des quais et des installations portuaires, n’a jamais pu être mise en œuvre en raison de la non-réalisation des conditions suspensives par l’État gabonais. Parmi elles, la mise à disposition effective des sites d’exploitation et le financement d’un plan social pour la CNNII. En outre, des investigations menées par EBOMAF ont révélé que certains terrains stratégiques étaient immatriculés au nom de particuliers, rendant tout investissement impossible.Face à ces blocages persistants, EBOMAF a proposé à l’État de constater la nullité de la convention, menant à une résiliation à l’amiable.
Cette sortie de la concession maritime permet au groupe de mobiliser toutes ses ressources et son expertise sur les grands chantiers routiers en cours, essentiels pour le développement économique du Gabon.Cette rupture, bien que mettant fin à un projet prometteur pour le transport maritime, est perçue par les deux parties comme une étape constructive. L’État gabonais est maintenant libre de chercher un nouveau partenaire pour relancer ce secteur stratégique, tandis qu’EBOMAF peut se concentrer sur sa mission principale : bâtir les routes qui relieront les régions du pays et faciliteront la croissance économique.
La Rédaction


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