Le jeudi 11 septembre au Palais Léon Mba, les travaux législatifs ont continué avec l’examen des projets de loi de règlement pour les exercices 2023 et 2024. Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Instruction civique et de la Formation professionnelle, dirigé par la ministre d’État Camélia Ntoutoume Leclercq, a présenté son bilan budgétaire devant les députés de la Transition.Budgets et défis durant la période de transition:Selon les chiffres présentés, le budget de l’Éducation nationale a connu une hausse significative, passant de 194,2 milliards de FCFA en 2023 à 228,3 milliards de FCFA en 2024.
Cependant, la ministre a reconnu que l’exécution de ces budgets a été « fortement perturbée par les événements politiques du 30 août 2023 » et que le calendrier de la Transition n’a pas permis la réalisation de tous les projets prévus sur le terrain.Le ministre d’État a souligné plusieurs réalisations : la gratuité des inscriptions, la distribution de manuels scolaires et la mise en solde de postes budgétaires pour les enseignants.
Malgré ces progrès, des insuffisances majeures subsistent. Le député Jean Paulin Ekoua Sima a déploré le « délabrement avancé des écoles primaires et pré-primaires en zones rurales » et le « nombre pléthorique d’élèves » dans de nombreux établissements.En réponse, Camélia Ntoutoume Leclercq a rappelé que la mission du ministère s’inscrit dans la vision du Président Brice Clotaire Oligui Nguema, qui repose sur trois axes :Réformer la gouvernance et le pilotage du système éducatif;Améliorer la qualité de l’enseignement et l’accès à l’éducation et Améliorer le cadre de vie des élèves.
La Ministre d’État a réaffirmé l’engagement du gouvernement à garantir « une éducation inclusive et équitable », essentielle au développement durable du Gabon. Elle a également remercié les parlementaires pour leur travail durant cette période de transition, insistant sur le fait que l’éducation demeure une « priorité nationale ».
La Rédaction


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