Une nouvelle réglementation concernant les partis politiques est en préparation, et elle pourrait transformer en profondeur le paysage politique gabonais. Désormais, conformément aux recommandations issues du dialogue national inclusif de 2024, pour être officiellement reconnu, chaque parti devra prouver l’adhésion d’au moins 18 000 membres vérifiés par le NIP, avoir un siège national permanent et posséder un compte bancaire actif.
Ces critères stricts pourraient sceller le sort de nombreux petits partis, souvent qualifiés de « partis gazelles », en raison de leur structure légère et de leur capacité à se déplacer opportunément.Selon les recommandations du dialogue national inclusif, ces mesures ont pour objectif de « renforcer la crédibilité des partis politiques » et de « lutter contre la multiplication de formations sans véritable ancrage populaire ».
En effet, plus de 100 partis sont officiellement enregistrés aujourd’hui, dont certains ne comptent que quelques dizaines de membres et ne se manifestent que pendant les périodes électorales.Si la réforme est appliquée de manière stricte, le Gabon pourrait connaître dans les prochains mois une réorganisation complète de sa scène politique, avec la disparition de dizaines de formations politiques dites « gazelles ».
La Rédaction


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