Il nous souviendra qu’il y a quelques mois, Petro Gabon était au centre de plusieurs scandales dus à de nombreuses explosions dans notre capitale. Encore une fois cette société se retrouve autour d’un scandale rendu virale depuis ce 28 juin 2021.
Pointée du doigt il y a quelques mois, suite à des explosions de gaz butane dans certains foyers, la société Petro Gabon avait été blanchie par une enquête menée par les services spécialisés des sapeurs-pompiers. Mais aujourd’hui encore une vidéo circule s’agissant cette fois d’une odeur de soufre sur la bouteille de gaz achetée.
Pour rappel, 3 supposés incidents d’explosion de bouteilles de gaz butane, prétendument commercialisées par Petro Gabon, avaient été signalées au Gabon. Deux décès auraient été enregistrés par suite de ces explosions. Des faits graves ayant conduit la société indexée à se dédouaner conformément à une enquête lancée, à cet effet, par le ministère du Pétrole, du Gaz et des Mines auprès de la Société gabonaise d’entreposage des produits pétroliers
La problématique ici est de savoir s’il ne s’agit pas d’un sabotage de cette entité qui depuis des années fournies des bouteilles de gaz dans des ménages. Créée au début des années 2000, la société Petro Gabon s’est imposée aujourd’hui comme le leader dans la distribution du gaz domestique dans le pays. Toutes les bouteilles de gaz butane mises à la consommation sont éprouvées tous les cinq ans, alors même que la règle à l’internationale recommande une épreuve tous les dix ans.
Et lors de cette opération, toute bouteille de gaz qui ne satisfait pas au test de pression hydraulique de 30 bars- la pression maximale de la bouteille pleine étant de 15 bars- est immédiatement mise au rebut.
Au terme de l’opération, un robinet neuf est installé et la date d’épreuve est marquée sur la bouteille de gaz à l’aide d’un poinçon.
Le leader de la distribution du gaz butane a rappelé que depuis sa création il y a vingt ans, il n’a jamais enregistré d’accidents lié à la qualité de ses bouteilles et dit, trainer en justice quiconque serait à l’origine de ces vidéos malintentionnées.
N.O
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