À l’approche des élections législatives et locales prévues en septembre et octobre 2025, le Gabon vit une étape décisive de son processus démocratique. La Cour constitutionnelle a été saisie de 57 recours préélectoraux, émanant de candidats dont les dossiers avaient été rejetés ou invalidés par la Commission nationale d’organisation et de contrôle des élections et du référendum (Cnocer).
La majorité de ces recours concerne les législatives, signe de l’importance de ce scrutin pour les partis et citoyens désireux de défendre leurs droits dans un cadre républicain. Sous la présidence de Dieudonné Aba’a Owono, la haute juridiction dispose de huit jours pour trancher, conformément au Code électoral.Ces démarches traduisent non seulement la vitalité du débat démocratique, mais aussi la confiance placée dans les institutions judiciaires du pays. La Cour constitutionnelle s’impose ainsi comme un acteur central, garante de la légalité et de l’inclusivité du processus électoral.Dans le même esprit de transparence, elle a recommandé au ministère de l’Intérieur de publier l’intégralité des listes de candidatures aux conseils départementaux et municipaux, conformément à l’article 78 du Code électoral.
Une initiative destinée à renforcer la clarté et la lisibilité du processus pour l’ensemble des citoyens.À l’heure où la République s’apprête à élire les membres de la première législature de la Ve République, chaque étape prend une valeur symbolique et politique. Le traitement rigoureux de ces recours envoie un signal fort : la justice et la transparence sont appelées à demeurer au cœur de l’avenir démocratique du Gabon.Reste désormais à chaque citoyen, institution et acteur politique de faire preuve de vigilance et de responsabilité pour garantir des élections crédibles, véritable reflet de la volonté populaire.
Le Monstre Froid


Commentaires