Lors de son passage sur Focus Groupe Média dans la prestigieuse émission « Focus Intégral  » l’ancien Premier Ministre, Julien Nkoghe Bekale s’est déclaré en faveur de la réforme du code civil gabonais qu’il qualifie d’ « évolution législative ».
Pour le député de Ntoum la loi doit s’adapter à la société de manière plus actuelle. « Dans toutes les sociétés, il y a des conservateurs et des progressistes. Je suis du côté des progressistes. », a souligné l’ancien chef du gouvernement Julien Nkoghe Bekale.
Le député de la commune de Ntoum approuve ainsi les évolutions recommandées par le gouvernement en faveur des projets de modification du code civil proposés pour plus d’égalité homme-femme. Déjà , lorsqu’il était Premier Ministre, il avait formulé de nombreuses propositions de lois évolutives que les députés avaient approuvées.
En effet, ayant constaté de nombreuses inégalités envers la gent féminine, le gouvernement de la république dirigé par Rose Christiane Ossouka Raponda a proposé de rectifier le tir pour plus de justice.
En matière de droits, la question de l’égalité homme-femme paraît être une question des droits fondamentaux qui définit l’égalité de tous les Hommes.
Notons que le Gabon est également signataire de la Convention de Lutte contre toutes les discriminations faites aux Femmes(CEDEF) sans avoir émis de réserve, preuve d’une détermination à corriger les manquements constatés en la matière. Ainsi, notre pays est invité à mettre en pratique l’ensemble les dispositions et recommandations des différentes conventions dont il est signataire. Alors pour avancer sur le statut de la femme, il ne reste plus qu’à légiférer.
Retenons que cette réforme proposée par le gouvernement a pour objectif d’améliorer significativement le statut de la femme, de régler la question de l’égalité homme femme en supprimant toutes les dispositions discriminatoires.
L’homme fort de Ntoum prend la mesure de cette réforme du code civil gabonais, non seulement en tant que leader politique mais aussi en tant que magistrat de formation, pour donner corps et âme à cette volonté politique et sociale des plus hautes autorités du pays en tête desquelles le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, « cette réforme consiste tout simplement à écrire dans notre code ce qui se fait déjà dans les couples. », rajoute l’honorable Julien Nkoghe Bekale. Désormais nos yeux sont rivés vers le parlement gabonais.
Pierre Brice Okane Obame
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