L’accès à l’eau potable et à l’électricité reste un défi majeur pour les Gabonais. Malgré les nombreuses promesses du président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, visant à établir une gestion efficace et indépendante de ces secteurs cruciaux, les problèmes persistent sur le terrain.Depuis plusieurs mois, de nombreux quartiers de Libreville et d’autres régions du pays souffrent de coupures fréquentes d’eau et d’électricité, perturbant la vie quotidienne et freinant les activités économiques.
Les habitants expriment leur mécontentement face à des services publics qui ne répondent pas à leurs attentes, bien que le pays soit riche en ressources naturelles.Le chef de l’État a pourtant affirmé à plusieurs reprises son désir de « réorganiser en profondeur la gestion des secteurs de l’eau et de l’électricité », notamment par la création de structures autonomes, plus efficaces et mieux encadrées. Ces réformes visent à réduire la dépendance à l’égard de certaines entités centralisées et à promouvoir une gestion locale, attentive aux besoins réels des populations.Cependant, les résultats de ces annonces se font toujours attendre sur le terrain. Selon de nombreux observateurs, plusieurs obstacles entravent l’application de ces réformes, tels que le vieillissement des infrastructures, un manque d’investissements et la lenteur administrative.
Face à cette situation, la société civile, les syndicats et les usagers réclament plus de transparence et un engagement tangible. Ils espèrent que le changement politique sera une occasion de transformation structurelle véritable, garantissant un accès équitable à l’eau et à l’électricité, essentiels pour un développement durable.Le président Oligui Nguema est donc à un tournant décisif : au-delà des promesses, c’est la mise en œuvre concrète des réformes qui constituera la véritable mesure de son action aux yeux des Gabonais.
La Rédaction
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