Alors que la controverse s’intensifie autour de la suspension des bourses d’État pour les étudiants gabonais aux États-Unis, au Canada et en France, une voix forte et distincte se fait entendre. Il s’agit de Phernel Ossibato Lindzondzo, un jeune acteur politique et associatif issu de la diaspora, désormais candidat aux élections législatives de 2025.
Une candidature jeune et enracinée:
Ancien étudiant à l’étranger, Phernel Ossibato connaît bien les défis et les réalités de la diaspora. Bien qu’installé dans son pays d’accueil, il reste profondément attaché à sa patrie d’origine. Pour lui, il n’est pas question d’opposer les étudiants gabonais de l’étranger aux dirigeants, mais plutôt de construire des ponts et de faire converger toutes les parties prenantes vers un objectif commun.
« Au Parlement, je défendrai ceux qui ont besoin de moyens, veulent apprendre et réussir, affirme-t-il. Outre le fait d’être Gabonais ou patriote, je me battrai pour leur donner d’autres vraies raisons de revenir contribuer au développement de notre pays. »Face à une classe politique souvent perçue comme déconnectée des réalités de la jeunesse, la voix de Phernel Ossibato Lindzondzo résonne avec force et son engagement rassemble. Il incarne une nouvelle génération de leaders : instruits, crédibles et profondément patriotes, prêts à faire bouger les lignes pour l’avenir du Gabon.
Un projet de réforme ambitieux et réaliste:
Au cÅ“ur de son programme législatif, Phernel Ossibato propose un projet de loi visant une réforme profonde du système de bourses. Ce projet s’articule autour de trois piliers essentiels :Rationalisation de l’attribution des bourses selon des critères objectifs et transparents.Répartition équitable basée sur le mérite, les besoins spécifiques des étudiants et les priorités nationales du Gabon.Suivi rigoureux de l’engagement décennal: Il s’agit de l’obligation de servir le pays pendant dix ans après la fin des études et mettre fin à la pérennisation d’un système souvent décrié pour sa mauvaise gestion et son coût insoutenable pour les finances publiques.
Il insiste : « Il ne s’agit pas de couper les bourses pour faire des économies faciles et mettre fin à des milliers de rêves. Il faut plutôt investir intelligemment dans l’éducation, ici comme au Gabon, afin que chaque franc investi produise un réel bénéfice pour le pays. »


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