Le quartier de Plaine Orety a récemment été le théâtre d’opérations de déguerpissement massives, laissant de nombreuses familles sans abri et dans une précarité grandissante. Ces expulsions, souvent menées sans préavis suffisant ni solutions de relogement adéquates, ont ravivé la colère et la frustration au sein de la population gabonaise.Face à l’urgence sociale, le paiement d’avocats par Alain-Claude Bilie-By-Nze pour « se faire voir » suscite l’indignation, éclipsant l’attente des 5000 logements promis par l’ancienne administration « émergente » dont il a pendant longtemps incarné le porte-parolat.
Pourtant, dans un passé récent, le précédent régime avait brandi la promesse de la construction de 5000 logements sociaux, un programme ambitieux censé apporter une réponse durable à la crise du logement au Gabon. Une promesse qui, pour les déguerpis de Plaine Orety, résonne aujourd’hui comme une cruelle moquerie. Au lieu de voir les clés de ces habitations tant espérées leur être remises, les populations se retrouvent confrontées à un Bilie-By-Nze qui semble davantage préoccupée par son image et sa défense en justice. »Nous n’avons pas besoin qu’il paie des avocats pour nous expliquer pourquoi nous sommes à la rue. Nous avons besoin d’un toit, c’est tout ce que nous demandons ! », s’est indigné un ancien résident de Plaine Orety, sous couvert d’anonymat.
Alors que l’espoir de voir les 5000 logements a disparu des esprits, les regards se tournent désormais vers le gouvernement. La population gabonaise attend des actes concrets et non des batailles juridiques, espérant que les promesses passées ne resteront pas de vaines paroles et que la dignité des déguerpis sera enfin restaurée.
La Rédaction
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