Une descente sur le terrain de la Société Nationale Immobilière (SNI) a eu lieu à Essassa, faisant suite à la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux qui a soulevé des interrogations et des inquiétudes parmi les habitants. La Direction Générale de la SNI conduite par Ondounda Jean-Pierre,accompagnée du Président du Conseil d’Administration et de leurs équipes techniques, s’est rendue sur place pour une consultation publique afin d’apporter des éclaircissements et de dissiper toute ambiguïté concernant le vaste projet immobilier.

Les préoccupations majeures exprimées par les résidents portaient principalement sur la régularisation de leurs biens et le risque de démolition. Un habitant a clairement souligné que si l’État ou le ministère de l’Habitat a un projet, « force reste à la loi, » mais il a insisté pour que cela soit fait de manière légale. Un autre point soulevé par les riverains concernait un « problème de communication, » rappelant une promesse faite par l’ancien Directeur Général selon laquelle tous ceux qui avaient des biens sur le site devaient être intégrés au projet.Face à ces inquiétudes, la Direction Générale de la SNI a tenu à rassurer et à clarifier sa position. Le Directeur général de la SNI a affirmé qu’ils n’étaient pas là pour vendre des parcelles, mais d’abord pour « organiser l’espace. » Il a précisé : « Si quelqu’un a droit à une parcelle, on va lui donner sa parcelle, mais il faut simplement régulariser pour que vous ayez vos titres fonciers en bonne et due forme. »
Il a aussi indiqué qu’une enquête foncière serait menée pour déterminer l’appartenance exacte des terrains. »Logiquement, on ne devrait pas casser les populations, » a-t-il souligné. Toutefois, en cas de contraintes d’aménagement nécessitant une démolition, la SNI s’engage à discuter avec la personne et à se conformer aux lois en matière d’urbanisme et de droit avant toute action.Pour rappel, le titre foncier de la SNI dans cette zone s’étend sur environ 1300 hectares. Le projet ambitieux prévoit la construction d’une voie principale reliant Bikele à Essassa, accompagnée de plusieurs voies secondaires, ainsi que l’édification de logements modernes. Une fois entièrement viabilisé, le site pourrait potentiellement accueillir jusqu’à 300 000 habitants, marquant une étape importante dans la politique de logement gabonaise.
POUBA


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