Les personnes atteintes du vitiligo au Gabon se sentent de plus en plus négligées par la politique sanitaire mise en place depuis plusieurs années déjà. C’est pourquoi, le 15 septembre dernier, elles ont lancé un cri d’alerte à l’endroit des autorités compétentes afin que leur situation soit prise en compte.
Mais malheureusement, il semblerait que 1 mois soit passé sans que ces personnes n’aient reçu gain de cause.Depuis sa mise en place, il semble que la Caisse Nationale d’assurance maladie ( Cnamgs) ne prenne pas en charge les médicaments qui permettent de traiter les personnes atteintes de cette maladie qui touche la peau. » Nous avons besoin d’accompagnement au même titre que les handicapés moteurs.
L’ONG vitium jusqu’à présent n’a jamais été accompagnée par l’État malgré nos appels à l’aide « , a indiqué une compatriote atteinte de vitiligo.Certains malades dépenseraient au moins 50 000 FCFA chaque mois pour se procurer le strict minimum de leur traitement. Sinon, selon notre source, il faut compter 150 000 FCFA pour trois jours de traitement complet. Il faut dire que malgré les avancées de la médecine moderne, Les causes du vitiligo ne sont pour le moment pas entièrement comprises, mais il est largement accepté que des facteurs génétiques peuvent contribuer au développement de la maladie.
Une réaction auto-immune est également suspectée, où le système immunitaire attaque et détruit les mélanocytes.Mais certains traitements permettent de moins en souffrir surtout des maladies opportunistes. Espérons que le ministre de la Santé et des Affaires sociales ait une oreille attentive à ce cri d’alerte.
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