La 16e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) s’est tenue dans un contexte marqué par des enjeux politiques et économiques cruciaux. L’événement, qui a réuni les chefs d’État du Gabon, du Congo, du Tchad et de la Guinée Équatoriale, ainsi que le président en exercice de la CEMAC, Faustin Archange Touadéra, a mis en lumière les progrès et les défis de la région.
Le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, a salué le Gabon comme un modèle de transition démocratique réussie. L’élection récente du nouveau président a été citée comme un exemple éclatant de l’attachement de la nation gabonaise aux valeurs démocratiques. Le président Touadéra a également souligné les efforts du Cameroun en vue des prochaines élections présidentielles et l’importance des récents accords de paix en République Centrafricaine, des avancées qui consolident la stabilité régionale.Au-delà des questions politiques, la conférence a abordé le renforcement de la coopération économique. Les discussions ont porté sur la nécessité d’une intégration régionale plus dynamique et émergente, visant à renforcer les liens et à atteindre des objectifs communautaires communs. La surveillance macroéconomique et la modernisation du système bancaire sous-régional ont été identifiées comme des priorités majeures.
Les fluctuations des prix des matières premières représentent un défi, mais l’objectif de croissance de 2,9 % en 2024 reste prometteur.Le président Touadéra a insisté sur l’importance de la transparence et de la responsabilité au sein des institutions de la CEMAC, et a souligné l’urgence d’éliminer les barrières commerciales pour stimuler le marché commun. La libre circulation des biens et des personnes, bien que perfectible, a été qualifiée de réalité incontestable au sein de l’organisation. Ces chantiers majeurs, tels que l’intégration économique et le fonctionnement de l’organisation, sont considérés comme des priorités absolues pour l’avenir de la communauté.
La Rédaction
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