La Compagnie des exploitations commerciales et africaines (Ceca-Gadis), un acteur majeur de la distribution, traverse une période difficile marquée par des indicateurs financiers préoccupants et la nécessité de réduire drastiquement son réseau de points de vente. Isabelle Essonghe, Administratrice-Directrice Générale de Ceca-Gadis, a confirmé ces difficultés, justifiant les mesures prises pour « éviter un scénario catastrophe ».
Des résultats en berne:
La principale cause de ces mauvais indicateurs est attribuée au département Gaboprix, qui regroupe les enseignes de proximité comme Cecado, Maxigros, Intergros et les magasins Gaboprix implantés à travers tout le pays.L’exploitation Gaboprix a subi une baisse significative de son chiffre d’affaires de 4,8 % en 2024 par rapport à 2023. Pire encore, le résultat d’exploitation s’est dégradé de 13 %.Ces chiffres alarmants ne sont pas isolés. L’entreprise dans son ensemble a enregistré une baisse de 3 % de son chiffre d’affaires en 2024 et un résultat déficitaire général. Ce contexte réduit la capacité d’investissement de Ceca-Gadis, particulièrement dans un environnement où le secteur informel connaît une expansion.
La réduction du réseau : une décision « nécessaire »
Face à la dégradation de ses performances, la fermeture de plusieurs magasins est devenue une mesure « nécessaire ». La direction confirme cette information, précisant qu’une telle décision est difficile, mais indispensable.Selon Isabelle Essonghe, la « diminution drastique de notre réseau de points de vente nous permet d’éviter un scénario catastrophe ». En se séparant des points de vente les moins performants, Ceca-Gadis cherche à stopper l’hémorragie financière et à concentrer ses ressources sur les unités les plus rentables.L’avenir de la compagnie dépend désormais de sa capacité à redresser la barre de son département Gaboprix et à s’adapter à un marché de plus en plus concurrentiel, tout en gérant les conséquences sociales des fermetures de magasins.
POUBA


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