Le paysage politique gabonais est une nouvelle fois secoué par des allégations de malversations financières, cette fois-ci concernant les comptes de campagne de l’ancien candidat à la présidentielle, Alain-Claude Bilie-By-Nze. L’ancien Premier ministre aurait-il potentiellement bénéficié d’un financement étranger lors de l’élection présidentielle du 12 avril 2025? Pourquoi ce bras de fer avec la Cour des comptes ?
Ces allégations, si elles étaient avérées, constitueraient une infraction grave à la législation gabonaise sur le financement des campagnes électorales, qui interdit formellement tout apport financier de l’étranger. L’affaire a été portée devant les tribunaux, et un bras de fer judiciaire semble désormais engagé autour de la vérification et de la transparence des comptes de campagne de Bilie-By-Nze. Un porte-parole du candidat malheureux de la présidentielle qui a préféré gardé l’anonymat,a déclaré que tous les fonds utilisés pour la campagne provenaient de sources légales et étaient entièrement traçables, se déclarant confiant quant à l’issue de la procédure judiciaire.
« Bilie-By-Nze a toujours œuvré dans la transparence et le respect des lois de la République », a-t-il ajouté.Cependant, l’affaire prend une tournure particulièrement délicate dans un contexte où la question de l’ingérence étrangère dans les processus électoraux africains est de plus en plus au centre des débats. La justice gabonaise est désormais face à un défi de taille : faire toute la lumière sur ces allégations et garantir l’équité et la transparence du processus démocratique.
Les prochaines semaines s’annoncent cruciales, alors que les investigations se poursuivent. L’opinion publique gabonaise attend avec impatience les conclusions de cette affaire, qui pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique national et sur la confiance des citoyens envers leurs institutions. Nous continuerons à suivre ce dossier avec la plus grande attention.
La Rédaction


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