Spectacle désolant au lycée Jésus Marie de Bitam, dans la province du Woleu-Ntem, entre la cheffe de l’établissement et une jeune enseignante stagiaire d’espagnol. En effet, la sœur Tsame , proviseure et O.H., enseignante stagiaire, en sont venues aux mains devant leurs collègues récemment.Un regrettable incident déplorable survenu suite au refus présumé de la Proviseure de payer à l’enseignante deux mois de salaire relatifs aux congés de maternité.
En effet, ayant repris son service, après deux mois de congés de maternité impayés, l’enseignante d’espagnol, au passage, toujours stagiaire depuis 7 ans, se serait rapprochée de sa supérieure, sœur Brigitte Tsame, afin de percevoir son dû. Car en tant que stagiaire , elle serait encore payée sous fonds propres de l’établissement, c’est-à-dire à la main. Malheureusement, sa requête ne lui sera pas accordée au prétexte que les deux mois durant lesquels l’enseignante n’aura pas exercée, ne seraient pas rémunérés.
La Cheffe de l’établissement serait restée focus sur sa décision malgré les explications fournies par sa stagiaire. Ce qui toute fois va amener la professeure d’espagnol à dire à haute voix qu’elle s’en « remettrai à Dieu pour cette injustice ».
Des propos qui mettront en colère la proviseure et qui lui pousseront à se jetter sur l’enseignante. Un spectacle désolant qui prendra fin grâce à l’intervention du personnel administratif. Un comportement qui n’honore pas l’établissement encore moins l’éthique et la déontologie du corps professoral. Les éducateurs sont censés être des modèles pour les élèves, surtout que l’on parle d’un établissement d’obédience religieuse.
BMC
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