Avec un portefeuille qui se chiffre à 150 milliards de FCFA au Gabon, la Banque Mondiale avait depuis le 30 août dernier mis en pause son appui financier au profit du Gabon. Et dans le même temps, l’institution financière a dépêché une mission d’évaluation de la capacité du pays à remplir ses engagements après les changements intervenus à la tête du pays et au sein de l’administration publique gabonaise.
Ladite mission d’évaluation conduite par son représentant résident Sonia Barbara Ondo Ndong, a récemment eu une séance de travail avec le bureau de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG). Une séance au cours de laquelle les experts de la Banque Mondiale ont pu avoir une idée précise sur le climat qui prévaut actuellement depuis l’arrivée des militaires au pouvoir.
Henri Claude Oyima, président de la FEG a indiqué, « On a parlé de la vie des entreprises au Gabon, de notre perception de la situation économique du pays, de la nouvelle donne, la nouvelle dimension et de la nouvelle organisation que nous souhaitons donner aujourd’hui avec les nouvelles autorités ».À l’endroit de ses interlocuteurs, le président de la Fédération des Entreprises du Gabon a tenu à rappeler la nécessité de continuer à œuvrer pour le développement du pays tout en changeant de paradigmes, « si on prend les mêmes recettes pour avoir un résultat nouveau, on se trompe. Il est temps d’adopter de nouveaux paradigmes pour restructurer notre économie et de mieux relancer le développement économique tant attendu par les populations », a-t-il expliqué.
Notons que la Banque mondiale au Gabon compte actuellement 5 projets actifs représentant environ 154 milliards de FCFA dans différents secteurs de développement. Notamment le développement numérique, l’énergie et l’eau, la formation professionnelle, la statistique ainsi que la santé.
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