La commune d’Akiéni, située dans la province du Haut-Ogooué, est loin d’être la localité paisible et fonctionnelle que ses habitants méritent. Un tableau sombre se dessine pour cette ville, marquée par des infrastructures défaillantes et un accès aux soins de santé gravement compromis, plongeant ses résidents dans un profond désarroi.Le problème le plus criant concerne l’unique pharmacie de la ville.

Non seulement cet établissement n’assure pas de service de garde – une lacune critique pour toute urgence médicale survenant en dehors des heures d’ouverture – mais il est également fréquemment confronté à des ruptures de stock, privant ainsi les habitants de médicaments essentiels. La situation est d’autant plus préoccupante que cette pharmacie appartiendrait à un ressortissant tchadien.À cette crise sanitaire s’ajoute l’état catastrophique des voiries.
Les routes d’Akiéni sont dans un état de délabrement avancé, rendant les déplacements difficiles et dangereux pour les piétons comme pour les véhicules. Nids-de-poule géants et chaussées éventrées sont le lot quotidien des usagers, compliquant l’accès aux services, aux commerces et aux habitations. Les millions reçus de la tournée nationale initiée par Oligui Nguema auraient pris une destination inconnue.Face à cette accumulation de difficultés, les habitants d’Akiéni expriment un sentiment généralisé d’abandon. L’absence de services publics adéquats, notamment en matière de santé et d’infrastructures routières, a un impact direct sur leur qualité de vie et leur bien-être.
Le désarroi est palpable et la population aspire à des solutions concrètes pour améliorer un quotidien devenu insupportable.Il est impératif que les autorités compétentes se penchent sérieusement sur le cas d’Akiéni. L’accès aux médicaments, la disponibilité des services de garde pharmaceutique et la réhabilitation des infrastructures routières sont des besoins fondamentaux qui ne peuvent plus être ignorés. La dignité et la santé des habitants d’Akiéni en dépendent.
La Rédaction


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