L’affaire de la Plaine Orety, ce vaste projet de construction de cité administrative à Libreville, refait surface suite à la démolition et déguerpissements des populations. Pointé du doigt, Raymond Ndong Sima, ancien Premier Ministre de la Transition dément dans un post sur sa page Facebook, son implication dans ce dossier.Pourtant, au cours d’une séance de travail au Palais Rénovation du bord de mer, le 8 avril 2024, l’ancien Premier Ministre de Transition, avait clairement rassuré le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema ,tout en présentant la maquette de ce qui sera la future cité administrative sur ce site Plaine Orety.
Selon notre confrère de GMT dans son article,«Concernant la question du dédommagement, le Chef du gouvernement a précisé que les populations de Plaine orety vivant dans le périmètre du projet avaient déjà été indemnisées». Cette rencontre faisait d’ailleurs suite au décret portant déclaration d’utilité publique plusieurs parcelles, avec pour objectif l’érection d’une Cité administrative, pris lors du Conseil des ministres du 22 janvier 2024, avec Raymond Ndong Sima en qualité justement de Premier Ministre.
Selon plusieurs sources proches du dossier, l’ancien occupant de la Primature avait d’ailleurs réussi à faire introduire au cabinet de travail du Président de la République, un cabinet d’architecture, qui a présenté la maquette de la cité administrative.Ce cabinet aurait perçu une enveloppe conséquente pour le démarrage des travaux que l’ancien Premier ministre de la Transition aurait souhaité que celà se fassent avant l’élection présidentielle du 12 Avril. C’est-à-dire au lendemain de la rencontre avec le Président de la Transition.
«Toute chose qui devrait donc faire taire certains, qui estiment que le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) ne devrait pas les déguerpir. Si pour l’heure, l’opération suit son cours, il est important de souligner que la construction de cette Cité administrative permettra à l’Etat de faire des économies nécessaires en cette période de transition», indiquait nos confrères de GMT.
Les assurances données par Raymond Ndong Sima en avril 2024 résonnent aujourd’hui comme un rappel des engagements pris et de l’attente persistante des populations pour une résolution juste et définitive de cette épineuse question. Le suivi de ce dossier par l’opinion publique et les acteurs de la société civile reste donc de mise.
La Rédaction
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