Ce jeudi 18 décembre, le Palais de la Rénovation a vibré au rythme des réformes structurelles. Sous la haute présidence du Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, le Conseil des ministres a franchi une étape décisive pour l’avenir du système éducatif gabonais en adoptant trois projets de loi majeurs.Au cœur des échanges : la création de trois nouveaux Instituts de Formation des Professeurs d’École (IFPE) situés à Franceville, Mouila et Oyem.
Cette décision marque une volonté claire de décentraliser la formation d’élite et de répondre concrètement aux recommandations issues du Dialogue National Inclusif. En installant ces structures dans ces chefs-lieux de province, le gouvernement entend résorber le déficit d’enseignants qualifiés sur l’ensemble du territoire.Conformes à l’article 95 de la Constitution, ces projets de loi définissent un nouveau cadre légal pour l’enseignement pré-primaire et primaire. Ces instituts ne seront pas de simples centres d’apprentissage, mais des établissements publics à caractère professionnel.
Ils bénéficieront d’une triple autonomie :Pédagogique : pour adapter les contenus aux défis modernes ;Administrative : pour une gestion agile ;Financière : pour garantir la pérennité de leurs infrastructures.Pour assurer l’excellence, chaque institut sera structuré autour d’organes de gestion stricts, allant du Conseil d’Administration à l’Agence Comptable, en passant par un Conseil Scientifique garant de la qualité académique.En plaçant la formation des maîtres au sommet des priorités de la Transition, le Président de la République réaffirme que l’éducation est le socle de l’essor vers la félicité.


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