La cohabitation entre le Ministère des Transports, de la Marine Marchande et de la Logistique et les collectivités locales du Grand Libreville semble de plus en plus difficile. Au cœur de cette tension qui dure depuis plus de 40 ans, un conflit de compétences non résolu, entravant un secteur stratégique pour l’économie nationale.Une lueur d’espoir avait émergé le 27 juillet 2025, lors d’une séance de travail cruciale tenue au cabinet du Vice-Président du gouvernement.
L’objectif était clair : mettre à plat les différents textes légaux interprétés diversement par les deux entités administratives, et aboutir à un règlement définitif du conflit.Cependant, près de cinq mois après ces travaux, la Présidente du Syndicat des Agents de la Direction Générale des Transports Terrestres (SYNADGTT), Eugénie Maramba, a exprimé sa profonde déception. Elle a déploré l’absence de tout rapport, de toute résolution ou de toute « sortie de crise » concrète à ce jour.Maramba a accusé les collectivités locales de violer systématiquement les prescriptions légales en procédant à l’usurpation d’activités qui ne relèvent pas de leurs compétences. Elle a également dénoncé un « entretien volontaire du conflit » qui perdure depuis des décennies.Ce blocage institutionnel met en péril le bon fonctionnement du secteur des transports, vital pour l’économie gabonaise.
Les acteurs appellent désormais à ce qu’une solution soit trouvée d’urgence afin de clarifier les rôles et responsabilités de chacun. Une délimitation claire des compétences est essentielle pour relancer efficacement ce pan stratégique de l’économie et assurer la sécurité juridique et la stabilité administrative.


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