Une vague de fermetures inattendues frappe les villes de l’intérieur du pays. L’enseigne Cecado, pilier de la grande distribution locale et souvent seule option pour de nombreux produits, semble être en pleine réorganisation, soulevant une question majeure : l’opérateur est-il en train de se désengager des provinces ? Les signes d’un retrait progressif s’accumulent, provoquant une onde de choc économique et sociale dans plusieurs localités.
À Koula-Moutou, c’est une véritable page qui se tourne, marquant le début de cette inquiétante tendance. Depuis le 30 octobre, les portes du magasin Cecado sont closes. Derrière les grilles désormais baissées, c’est bien plus qu’un commerce qui s’éteint : c’est un morceau de vie, un repère du quotidien, une part de mémoire collective qui s’en va. La disparition de ce point de vente laisse un vide considérable pour les habitants.Malheureusement, ce cas n’est pas isolé. Un même cas de figure se dessine à Moanda, où l’on rapporte la fermeture de deux enseignes Cecado. De son côté, la ville de Mouila vient également d’enregistrer un retrait. Le CECADO, stratégiquement situé en plein cœur du marché municipal, a fermé ses portes depuis bientôt deux semaines, privant les riverains d’une option d’achat centrale.Ces fermetures en cascade — Koula-Moutou, Moanda, Mouila — et souvent mises en œuvre de manière abrupte, dessinent un schéma clair de désinvestissement dans l’arrière-pays.
L’inquiétude grandit : si Cecado choisit de concentrer ses activités sur la capitale et les grandes agglomérations côtières, quel sera l’impact sur le pouvoir d’achat et l’accès aux produits de première nécessité pour les populations de l’intérieur ?En l’absence de toute déclaration officielle de la direction de l’enseigne, les rumeurs vont bon train. Les autorités locales et les consommateurs appellent désormais à une clarification rapide pour comprendre s’il s’agit d’une simple restructuration ou du prélude à un retrait définitif du paysage provincial. L’économie locale attend des réponses.
La Rédaction


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