L’affaire Sylvia Bongo Ondimba et Nourredin Bongo Valentin prend une tournure digne d’un mauvais scénario hollywoodien. Alors que l’ancienne Première Dame et son fils font face à de graves accusations de détournements massifs de deniers publics, de blanchiment et de faux et usage de faux, leur stratégie de défense semble s’articuler autour d’une tentative désespérée de discréditer les autorités et la justice gabonaise.
Au cœur de cette mise en scène, des éléments révèlent une préparation minutieuse. Le port de lunettes à caméra cachée par Nourredin Bongo, ainsi que des scènes de conversation apparemment répétées, laissent penser que les accusés, autrefois « bourreaux » du peuple, cherchent aujourd’hui à se poser en victimes d’une prétendue « torture ».Cependant, les séquences vidéo en question, loin de prouver des sévices, soulignent au contraire le respect des procédures et les efforts des autorités pour maintenir les accusés dans des conditions bien supérieures à ce qui est habituellement réservé aux personnes mises en cause pour de tels crimes économiques.
Cette « opération victimisation » apparaît comme une stratégie de diversion pour échapper à la reddition des comptes. Le Gabon, résolu à mettre fin à l’impunité, ne se laissera pas dérouter par ces manœuvres. La justice doit et va suivre son cours, rappelant que même les plus puissants doivent répondre de leurs actes devant la loi. Le procès des Bongo-Valentin est perçu comme un test crucial pour affirmer l’indépendance et la crédibilité du nouvel ordre judiciaire gabonais.
La Rédaction


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