Un mouvement de grève a éclaté ce jour sur le campus de l’Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM). Les étudiants, excédés par des conditions de vie qu’ils jugent insalubres et indignes d’un établissement d’enseignement supérieur, ont décidé de manifester pour exiger des solutions rapides et efficaces de la part des autorités étatiques.La colère gronde depuis longtemps au sein de la cité universitaire, mais elle a atteint son paroxysme ce jeudi.
Les témoignages recueillis auprès des étudiants dépeignent un tableau alarmant des infrastructures.« Nous sommes entassés comme des sardines dans les dortoirs », confie une étudiante, soulignant la surpopulation chronique des lieux. « Certains de nos camarades sont même contraints de dormir sur des nattes faute de place ou de literie adéquate. »Insuffisance et insalubrité des infrastructures:Le problème ne se limite pas à l’hébergement. L’état des bâtiments, dont la rénovation n’est « qu’une illusion », selon les manifestants, pose de sérieux problèmes d’hygiène et de sécurité. Les installations sanitaires sont particulièrement visées.« Ici, les toilettes sont bouchées en permanence, les douches sont complètement détruites et, le plus grave, les fosses septiques débordent, laissant les excréments en surface », dénonce un autre étudiant.
Cette situation, en plus de l’inconfort, fait peser une menace sanitaire constante sur la communauté universitaire.Les étudiants affirment que malgré les promesses et les fonds qui auraient été alloués à la rénovation, la réalité sur le terrain est tout autre, créant un sentiment d’abandon et de mépris.Le mouvement de grève vise à interpeller directement l’État afin qu’il prenne la mesure de l’urgence de la situation. « Nous, étudiantes et étudiants au sein de cette université, avons décidé de manifester afin que l’État puisse trouver des solutions rapides et efficaces », précisent les leaders du mouvement.Dans le cadre de cette mobilisation, les étudiants ont également sollicité l’appui des médias et du public pour relayer leurs revendications. Une vidéo, censée illustrer l’ampleur des dégradations, circule actuellement sur les réseaux sociaux.


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