La période post-électorale se durcit au Gabon. Ce mardi 30 septembre 2025, le président de l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Affaires Électorales (ACER Gabon), Wenceslas Mamboundou, a annoncé une série de poursuites judiciaires ciblant les individus impliqués dans des fraudes lors du scrutin du 27 septembre 2025.
Les actions en justice viseront spécifiquement les commissaires électoraux , les candidats, ainsi que les électeurs qui ont détenu ou fait usage de procurations frauduleuses dans l’intention manifeste de fausser la sincérité et les résultats du scrutin.L’annonce de Mamboundou rappelle la sévérité du cadre légal en vigueur. S’appuyant sur le Code électoral, le président de l’ACER a déclaré :« Le Code électoral prévoit à l’encontre des auteurs de délits électoraux, des peines d’amendes allant de 500.000 à 5.000.000 FCFA et des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 5 ans. »Cette déclaration souligne la détermination de l’ACER à garantir l’intégrité du processus électoral, même après le jour du vote.
En brandissant la menace de sanctions pénales et financières lourdes, Mamboundou envoie un message clair : l’usage de documents falsifiés pour manipuler le vote ne restera pas impuni.L’objectif de cette démarche est double : sanctionner les actes répréhensibles déjà commis et, par la même occasion, établir un précédent dissuasif pour les futures consultations électorales. L’ACER affirme ainsi son rôle de gendarme du processus, veillant au respect strict de la loi pour consolider la démocratie et la transparence au Gabon.
La Rédaction


Commentaires