À la veille de la Journée internationale de la Paix instituée par l’ONU, l’Observatoire Chrétien pour la Paix (OCP) a réuni près de 150 élèves au Lycée Lubin Martial Ntoutoume Obame de Ntoum. Placée sous le thème : « Agissons ensemble pour un monde pacifique », la cérémonie était marrainée par la ministre d’État à l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq.
Dès l’ouverture, le proviseur a rappelé que « la paix n’est pas seulement l’absence de guerre, mais aussi le respect, la tolérance et la solidarité », comparant l’école à « un temple du savoir où chaque élève doit devenir un artisan de paix ».Le Révérend Rostand Essono Ella, spécialiste du droit des conflits armés, a livré un plaidoyer marqué : la paix se construit par la justice, le développement durable, l’inclusion et la cohésion sociale. Revenant sur les crises politiques du Gabon, de 1959 à la transition de 2023, il a dénoncé la corruption, les inégalités et l’ingérence étrangère comme sources d’instabilité, tout en appelant à un engagement citoyen et à la valorisation de la jeunesse.Prenant la parole, la ministre Camélia Ntoutoume Leclercq a exhorté les jeunes à rejeter toute instrumentalisation politique : « La paix commence dans le cœur. Ne cédez pas à la division ».
Elle a insisté sur le rôle de la jeunesse, « sacrée » selon ses mots, dans la préservation de l’unité nationale.La cérémonie s’est achevée par un geste symbolique : la remise de chaises à la salle des enseignants, signe de soutien à l’éducation, socle indispensable d’une paix durable.De Ntoum s’est ainsi élevé un message d’espérance : la paix n’est pas un idéal lointain, mais une exigence quotidienne, à cultiver dans les familles, à l’école et dans la société tout entière.
Le Monstre Froid


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