Le Gabon s’engage résolument dans une nouvelle ère de développement territorial, avec la mise en œuvre de sa politique de décentralisation. Cette réforme ambitieuse, défendue par les autorités de la 5ème République, a pour objectif de renforcer l’autonomie des collectivités locales et de rapprocher l’administration des citoyens.
Un processus qui prendra une tournure décisive avec les prochaines élections municipales et départementales.Selon Yongui Medoux, Secrétaire Permanent du Comité Technique de la Décentralisation, cette initiative est une priorité absolue pour le gouvernement. Il a rappelé que le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation a lui-même qualifié cette politique de « futur de la 5ème République », soulignant son importance stratégique.Les efforts en ce sens ont déjà produit des résultats concrets. Les 17 et 18 juin derniers, la Première Commission de la Décentralisation a validé le transfert de compétences de pas moins de 20 ministères vers les collectivités locales. Ce transfert dote les conseils municipaux et départementaux de nouveaux leviers pour agir directement sur le terrain.C’est dans ce contexte que se tiendront les élections municipales et départementales du 27 septembre prochain.
Ces scrutins ne sont pas de simples formalités ; ils constituent une étape cruciale pour mettre en place les acteurs qui seront chargés d’opérer cette transformation. Les futurs élus auront la responsabilité de concrétiser cette politique en facilitant la vie des populations, en promouvant le développement à l’échelle locale et en créant un lien plus fort entre le gouvernement et les administrés.En somme, la décentralisation est perçue comme un moteur essentiel de croissance et de bien-être pour les communautés. Les élections de septembre sont donc un moment clé pour le Gabon, marquant la transition d’une vision à sa concrétisation sur l’ensemble du territoire.
La Rédaction


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