Depuis plus de trois semaines, les habitants de Tchibanga sont confrontés à une pénurie de gaz butane, une situation qui complique la vie quotidienne de nombreux ménages. L’approvisionnement est à l’arrêt, et les revendeurs sont dans l’incapacité de satisfaire la demande grandissante des consommateurs.La frustration est palpable.
Un revendeur local, interrogé, explique que les stocks sont vides et que les livraisons ne se font plus. « On ne peut rien faire, on ne sait même pas d’où le gaz vient. On ne fait qu’attendre », confie-t-il, soulignant la dépendance des petites entreprises vis-à-vis des fournisseurs.Pour la population, cette pénurie a de lourdes conséquences. Les foyers, habitués à l’utilisation du gaz pour la cuisson, doivent trouver des alternatives. Certains se tournent vers le bois de chauffage, une solution de dépannage qui s’avère coûteuse et peu pratique. D’autres, résignés, attendent une éventuelle livraison en espérant que la situation se rétablisse rapidement.Un habitant se montre plus pragmatique, voyant dans cette crise une opportunité pour l’économie locale.
Il explique que le bois, autrefois moins sollicité, devient une source de revenus pour ceux qui peuvent s’en procurer. « Quand tu pars en brousse, tu vas dans ta plantation, tu vas trouver ton bois », déclare-t-il, rappelant que les générations passées cuisinaient sans gaz. Pour lui, même en l’absence de gaz, « on prépare avec le bois ».Cette situation met en lumière la fragilité de la chaîne d’approvisionnement et l’importance du gaz butane dans le quotidien des Tchibangais. Les ménages et les commerçants espèrent un retour à la normale pour que la vie reprenne son cours habituel et que cette crise ne s’éternise pas.
La Rédaction
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