Un récent post de l’ancienne Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, fait l’objet d’une controverse majeure au Gabon. Son message, dans lequel elle met en avant des actions caritatives, est perçu comme une provocation, compte tenu des allégations de détournement de fonds qui pèsent sur l’ancienne famille présidentielle.
Un « bilan » jugé dérisoire face à la fortune familiale:Selon plusieurs observateurs, l’ancienne Première dame se glorifie d’avoir offert quelques fauteuils roulants, alors que sa famille aurait « pillé les ressources du Gabon » pendant plus d’un demi-siècle. Les « réalisations » de sa fondation seraient insignifiantes, ne représentant qu’une fraction infime de l’argent présumé avoir été détourné au détriment du peuple gabonais. Certains estiment même que ces actions pourraient n’être qu’une tentative de « blanchiment d’argent » financée par des fonds publics, citant des institutions comme la CNSS et la CNAMGS.
Tandis qu’elle avait récemment nié son identité sur les réseaux sociaux, les observateurs s’étonnent de constater que l’ancienne première Dame publie à nouveau sous son nom. Sylvia Bongo est accusée de « détourner l’attention » des réussites du pays, notamment la récente célébration de la fête de la Libération et les actions posées par les dirigeants actuels du pays.Pour d’autres, si son amour pour les personnes en situation de handicap était sincère, elle aurait utilisé les richesses colossales de sa famille, y compris les revenus du pétrole, du manganèse et de l’or, pour financer de réelles améliorations. Ils estiment que les déclarations de l’ancienne Première dame ne seraient que de la « poudre aux yeux » pour masquer les scandales financiers.


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