Dans un geste diplomatique marquant, l’Ambassadrice de la République d’Égypte au Gabon, Riham Hussein Ammar, a été reçue en audience par le Ministre d’État, Ministre des Transports, de la Marine Marchande et de la Logistique, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi. Cette rencontre souligne une volonté commune de dynamiser la coopération Sud-Sud et de concrétiser de nouvelles opportunités d’investissement.Au cœur des discussions, le Ministre d’État a réaffirmé l’importance des liens bilatéraux entre Libreville et Le Caire, exprimant un désir fort d’accentuer ces relations.

Dans cette perspective, il a présenté les axes prioritaires de son département ministériel, mettant en lumière la disponibilité du gouvernement gabonais à créer un environnement propice aux échanges avec les entreprises égyptiennes. L’objectif est de mettre en place des espaces de dialogue pour explorer concrètement les opportunités d’investissement au Gabon.L’intérêt de la partie égyptienne pour le développement des infrastructures gabonaises s’est d’ailleurs déjà manifesté. Plusieurs entreprises égyptiennes ont en effet exprimé leur volonté de participer à des projets d’envergure, notamment la construction du port de Mayumba et de ses routes d’accès. Ces initiatives s’inscrivent dans une vision plus large de développement, touchant également d’autres projets d’infrastructures clés pour le pays.
Cette audience s’inscrit dans la continuité d’une dynamique de rapprochement économique. Le Gabon, désireux de diversifier ses partenaires et de moderniser ses infrastructures, voit en l’Égypte un allié stratégique et un modèle de développement dans le continent. Le savoir-faire égyptien, notamment dans les secteurs de la construction et de la logistique, pourrait jouer un rôle déterminant dans la réalisation des grands projets structurants du Gabon.La rencontre entre Riham Hussein Ammar et Ulrich Manfoumbi Manfoumbi marque ainsi une étape importante. Elle ouvre la voie à des collaborations concrètes, promettant un renforcement des liens économiques et techniques qui pourraient transformer le paysage infrastructurel gabonais dans les années à venir.
La Rédaction


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