La capitale gabonaise est confrontée à une confusion persistante concernant les sites officiels d’embarquement et de débarquement des passagers par les transports en commun. Cette situation, qui génère des désagréments tant pour les usagers que pour les opérateurs de transports terrestres, met en lumière un manque criant de coordination entre le ministère des Transports et la mairie de Libreville.Depuis plusieurs mois, voire des années, les passagers se retrouvent souvent perplexes quant aux arrêts autorisés.
Des zones qui étaient autrefois tolérées sont désormais interdites, tandis que de nouveaux points de ramassage ou de dépose apparaissent sans communication claire et concertée. Cette incertitude pousse parfois les conducteurs à s’arrêter à des endroits inappropriés, entraînant des embouteillages et des risques d’accidents, en plus des sanctions infligées par les forces de l’ordre.Rappellant que pendant longtemps c’était la mairie de Libreville qui exerçait un droit de regard ( contrôle) sur les sites de débarquement et d’embarquement. Or, il semblerait que cela ait été fait en toute illégalité. En effet, la loi numéro 0035/2018 du 8 février 2019, portant orientation des transports terrestres en République Gabonaise, attribue ministère des Transports les prérogatives sur les sites d’embarquement et débarquement en la matière.
La non application de cette loi a permis d’entretenir le flou autour de ces réglementations, affectant directement la fluidité du trafic urbain et la sécurité des citoyens. Il est impératif que le ministère des Transports et la mairie de Libreville s’accordent sur une politique commune et harmonisée. Une communication unifiée et transparente est essentielle pour informer clairement le public et les professionnels du transport. Cela pourrait passer par une campagne de sensibilisation conjointe, l’installation de signalisation claire aux arrêts désignés, et la publication de cartes actualisées des itinéraires et des points d’embarquement/débarquement.
La Rédaction


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