Le Parti démocratique gabonais (PDG), autrefois fer de lance du régime d’Ali Bongo Ondimba, est sur le point de connaître un nouveau chapitre de son histoire, marqué par une confrontation ouverte entre deux directions rivales. Le lundi 21 juillet 2025, les cadres nommés par l’ancien président Ali Bongo se sont vu être refusés l’accès au siège du parti à Libreville, un lieu déjà occupé par une autre direction, issue d’un congrès organisé en début d’année.
Cette situation, digne d’un feuilleton politique, met en lumière les profondes divisions qui minent le parti depuis le coup de libération d’août 2023. D’un côté, les figures désignées par l’ancien président Ali Bongo tentent de réaffirmer leur légitimité. De l’autre, la direction actuelle, menée par Blaise Louembe, Président , et Angélique Ngoma, la Secrétaire Générale, et appuyée par le bureau directoire, revendiquent la légitimité de son mandat, confirmé à la suite à une consultation des militants à travers une tournée nationale.Angélique Ngoma n’a pas mâché ses mots face à cette tentative de réunion. Elle estime qu’Ali Akbar Onanga et ses partisans sont dans un « déni du travail qui a été fait et acté par les militants ».
Pour la Secrétaire Générale, la légitimité de la direction actuelle du PDG ne fait aucun doute, reposant sur l’adhésion et la participation des militants à un processus démocratique interne.La question centrale qui se pose est celle de la reconnaissance et de la légitimité. Qui des cadres nommés par l’ancien régime ou de la direction élue par les militants sera considéré comme la véritable incarnation du PDG ? Pour Angélique Ngoma il n’y a aucun doute à ce niveau, en se mettant en retrait de la vie politique du parti et celle de la nation, l’ancien DCP Ali Bongo Ondimba, aurait perdu de facto son statut au sein du parti. Pourquoi donc Ali Akbar Onanga insiste-t-il dans cette manœuvre ?
La Rédaction


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