Le Collectif des Anciens Agents du Centre Médical de Moanda a lancé un appel vibrant à l’opinion nationale et au Chef de l’État concernant le non-paiement de leurs primes CNAMGS pour la période 2024/2025. Ces agents, officiellement mutés à l’Hôpital Départemental de Moanda depuis le 3 mars 2025, dénoncent une situation qu’ils qualifient de «préoccupante» et «opaque».Le cœur du problème réside dans le fait que, malgré leur présence au Centre Médical de Moanda durant les mois concernés en 2024, leurs noms ne figuraient pas sur les listes de paiement des primes CNAMGS versées au Trésor Public de Moanda.
Une situation identique s’est répétée lors d’un second paiement effectué en juillet 2025, où leurs noms sont restés absents des listes officielles.Le collectif s’insurge également contre une pratique jugée « gravement irrégulière » : la présence de la ménagère du Dr. Nguema Ondo Gérard, alors Médecin-Chef du Centre Médical de Moanda, sur les états de paiement, bien qu’elle ne soit pas affectée à la structure. Cette situation soulève de sérieuses questions quant à la transparence et la régularité des opérations comptables.Face à cette situation, les anciens agents ont déjà entrepris des démarches officielles. Des courriers ont été envoyés aux autorités administratives et judiciaires compétentes entre le 17 et le 20 juin 2025. Cependant, le Dr. Nguema Ondo Gérard aurait ignoré ces correspondances, allant jusqu’à se «narguer» de son impunité présumée, déclarant «ne rien craindre» grâce à son «parapluie».Le collectif souligne qu’aucune pièce comptable justifiant ces paiements de primes CNAMGS pour l’année 2024 n’a été présentée de manière transparente, ni par la CNAMGS, ni par le Trésor Public.
Les anciens agents réclament avec fermeté leur droit légitime à être payés conformément aux dispositions légales et réglementaires.Par ce communiqué, le Collectif des Anciens Agents du Centre Médical de Moanda sollicite humblement la médiatisation de leur situation afin d’interpeller les plus hautes autorités, en particulier le Chef de l’État, pour obtenir une solution juste et rapide. Ils se réservent par ailleurs le droit d’entreprendre toutes les démarches nécessaires pour faire valoir leurs droits légitimes.
La Rédaction


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